La covid : repli sur soi, repli sur internet

Beaucoup d’entre nous sont encore sous le choc. Les rythmes de vie ont soudain connu un bouleversement depuis près de deux ans en raison de la crise sanitaire de la covid-19. Avec la peur de se voir contaminer, le respect des mesures barrières et les multiples confinements subis durant l’année écoulée, de nouveaux maux ont fait leurs apparitions. Aujourd’hui, quand on parle de la covid-19, des expressions comme isolement ou repli sur soi sont évoqués, et même les églises et les lieux de culte ont pâti de cette situation.

Le repli sur soi, une nouvelle conséquence de l’épidémie

La covid-19 a vraiment tout chamboulé. Que ce soit des chômeurs, des salariés, jeunes comme personne âgée, tout le monde s’est retrouvé, d’un jour à l’autre, concerné. Les conséquences n’ont pas été que sur la santé, mais aussi sur la façon de vivre. À force d’être isolés, certaines personnes ont commencé à s’habituer à vivre repliés, sans interaction avec les autres et à ne plus pouvoir sortir de chez soi que pour certaines nécessités.

La fermeture de certains espaces à forte concentration comme les bars, les restaurants ou boite de nuit et la restriction des réunions religieuses dans certains pays n’ont pas vraiment aidé à casser cette mauvaise dynamique. Ce repli a suscité chez certains de nouveaux troubles comme l’anxiété, la dépression ou encore l’addiction. Les effets néfastes ont pu revêtir plusieurs formes de légères à critiques avec une perte du goût de la vie pour certains, des phobies pour d’autres.

Le repli sur internet, une autre conséquence du confinement

Rester chez soi était le maître-mot de toutes les campagnes de prévention pour éviter d’être contaminé. Les sanctions accompagnaient même quelquefois, de manière totalement déraisonnable, la moindre escapade au dehors sans masque ou sans autorisation. Certains y ont même vu un vent de totalitarisme. S’il est vrai que, par certains aspects, certaines mesures étaient nécessaires, cela n’a pas eu que des effets positifs. Pour bon nombre de citoyens, se retrouver dans un petit appartement à tourner en rond à longueur de journée était insoutenable. Impossible non plus de se rendre à l’église dans les pays l’ayant interdit. On a vu des mesures absurdes limiter la messe à 30 personnes, quel que soit le lieux de culte et même pour des cathédrales pouvant héberger en temps normal des centaines de fidèles !

Au bilan, il n’y avait plus aucun moyen de sortir s’amuser, discuter, d’avoir une activité physique ou même de communier (chose essentielle pour le croyant). Comment se surprendre dans un tel contexte que tout le monde se soit encore plus rabattu sur les écrans. Si les terminaux téléphoniques ou les ordinateurs sont devenus le seul moyen pour rester en contact avec ses proches et pour se distraire, il faut constater que cela ne fait qu’aggraver une tendance à la virtualisation qui s’est emparé totalement de nos vies. Le virtuel n’est pas la réalité. Il ne remplace pas la communion, un moment véritable passé en famille ou un après-midi entre amis ( sans que chacun reste rivé à son smartphone !).

Trop d’exhibition, si peu d’introspection et de vraies relations… Alors certes on nous traitera de rabat-joie. « Avec internet, pas vraiment le temps de s’ennuyer ! ». Pourtant, l’addiction aux réseaux sociaux et aux applications numériques qui font reculer, chaque jour, notre temps passé à partager avec les nôtres, à lire, à nous instruire, n’est pas le seul problème. Avec le confinement, beaucoup de gens ont commencé, en effet, à s’adonner aux jeux en ligne. Tous les indicateurs des observatoires officiels sont même passés au rouge dans la crainte de voir émerger en masse de nouvelles addictions. C’est là le revers de la médaille, car entre distraction et addiction, il n’y a souvent qu’un pas et notamment quand on est enfermé chez soi sans d’autres perspectives. Si vous vous posiez la question, inutile de dire que tout croyant, chrétien comme sédévacantiste déjà peu favorables à la pratique des jeux d’argent ne voient pas cela d’un bon œil.

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